Il y a quelques semaines je vous ai partagé une de mes réflexions 🤔, et comme tout le monde ne peut-être de notre avis, j’ai expérimenté cela à mon tour sur Facebook. Au début J'ai été extrêmement agacée et touché par ces commentaires sous mon post facebook, plusieurs personnes m’ont attaqué parce que pour elles : s’occuper d’un animal n’est pas comparable à entretenir une plante. Voici les dits commentaires, je vous les mets ici juste pour que vous puissiez comprendre les réactions de ces personnes et en aucun cas dans l’objectif de les dénoncer, au contraire cet article est le fruit de ces réactions : « Une plante demande aussi beaucoup de soins !! mais si on n'a pas le temps et qu'on la néglige, c'est moins grave qu'un animal !! » J’ai au départ essayé de nuancer et de préciser que cela n’était que mon propre positionnement sur le sujet : « c'est toujours un être vivant... c'est tout aussi grave de négliger la flore que la faune. En tout cas c'est ma vérité. » Cependant parfois le discours ne semble pas passer, ma réponse a encore plus fait réagir l’une de ces personnes : « Sensiatys - design végétal moi aussi c'est ma vérité, mais je préfère voir une de mes plantes crevée que mon chien !!! » Suite à cette lecture, quoiqu’un peu perturbée par cette manière de réagir, je me suis senti personnellement pointée du doigt et critiqué dans ma façon de penser. J’ai alors compris qu’il ne servirait à rien de continuer le débat, l’idée pour moi n’était pas d’avoir raison mais bien de partager mon point de vu, j’ai alors décidé de ne plus répondre.
Je vais exprimer mon positionnement ici :
Pour moi, un être vivant et un autre devrait pouvoir se trouver sur la même ligne à égalité, ce qu’exprime cette personne m’a fait comprendre que ce type de schéma préconçu ne vient pas des personnes qui ont laissés un commentaire sur mon post, mais bien de l’éducation que nous avons reçu. Nous les humains nous sommes toujours positionnés au-dessus du reste, il a fallu beaucoup de temps pour considérer les animaux comme des êtres sensibles doués d’intelligence et nous avons encore des difficultés à protéger certaines espèces animales menacés.
Qu’en est-il de la flore ? Et oui des espèces florales 🌺 et végétales disparaissent elles aussi chaque jour, suite au dérèglement climatique, à la présence de l’homme sur terre 🌎, etc… Je pense qu’au fond, quand l’humain ne comprend pas quelque chose ou quelqu’un il suppose que c’est en dessous de son intelligence, un schéma que nous avons reproduit à travers l’esclavagisme, les guerres, la chasse, etc…
Voici les commentaires suivants d’autres personnes allant dans le même sens :
"Aucun rapport, aucune comparaison ...même si je prends soins de mes plantes , mes animaux passeront toujours en 1er , une plante qui meurt je m'en fiche , si c'est un de mes animaux j'en suis malade et très malheureuse . Il ne faut pas tout mélanger , c'est du grand n'importe quoi !!!! "
Donc « une plante qui meurt on s’en fiche » pourtant c’est une vie qui s’éteint, n’avons-nous pas simplement occulté l’importance de chaque être afin de ne pas ressentir de douleur nous-même ? Et je n’accuse personne, j’ai moi-même eux un chemin d’évolution et d’ouverture d’esprit. J’ai donc moi aussi perdu des animaux 🐕 et des plantes 🥀, le départ de mes animaux m’affectais bien plus que celui d’une plante 🌵. J’ai ensuite appris à avoir autant de gratitude envers mes plantes qu’envers mes animaux, car elle nous aide à respirer, elles sont aussi beauté et créent une ambiance tellement plus apaisante.
« Sensiatys - design végétal les plantes n'ont pas de systèmes nerveux centralisé.
Oui il faut prendre soin des plantes mais ne comparez pas une plante et un animal. »
Oui je confirme, en effet les plantes n’ont ni récepteur nociceptif ni système nerveux central, c'est-à-dire pas de cerveau 🧠 comme nous l’entendons. Ce là dit, les plantes on cette capacité de ressentir : Yohan Demeure, rédacteur scientifique le confirme dans cet article « les plantes peuvent-elles ressentir la douleur ? » du 8 sept 2017 :
« Les plantes peuvent ressentir beaucoup de choses comme la lumière du soleil, l’ombre d’autres végétaux ou même simplement leur présence. Elles sont également capables d’adapter la façon dont leur tige pousse en fonction de l’inclinaison d’une pente ou encore lorsque celles-ci sont « attaquées » par des herbivores désirant se nourrir. Ceci peut d’ailleurs donner des réactions comme la sécrétion de substances chimiques donnant aux plantes un mauvais goût ou pire comme c’est le cas du sumac grimpant ou herbe à puce (Toxicodendron radicans) qui libère une toxine causant des éruptions cutanées allergiques chez l’Homme. »
Depuis des décennies de nombreuses recherches sont faites par les scientifiques, botanistes pour mieux comprendre les arbres et plantes et les « résultats » sont impressionnants ! En 1968, Cleve Backster, scientifique et membre de la CIA, relia une plante à un polygraphe (détecteur de mensonges). Le test était de capter les potentielles réactions de cette plantes aux interactions humaines : À l’aide d’un polygraphe (détecteur de mensonges) Clive Backster a effectué des essais sur des plantes, en appliquant des électrodes à leurs feuilles. En enregistrant les impulsions électriques, il a découvert que les plantes étaient très sensibles à ses pensées, en particulier celles qui constituaient une menace à leur bien-être. Ce scientifique a également observé une réaction chez une plante à côté de laquelle de simples cellules étaient tuées. Il a remarqué que les plantes ont comme une mémoire, et qu’elles réagissent à la présence des personnes qui ont endommagé des plantes voisines : dans une parade d’identification de participants anonymes, la plante étudiée pouvait retrouver la personne qui avait fait du mal à ses congénères.
Il a publié sa recherche dans le International Journal of Parapsychology ("Evidence of a Primary Perception in Plant Life", vol. 10, no 4, hiver 1968, pages 329-348).Et le détail de ces différentes recherches sont expliqués dans « la vie secrète des plantes, les liens physiques, émotionnels et spirituels entre les plantes et les hommes » de Peter Tompkins et Christopher Bird, un ouvrage que je vous conseils si vous souhaiter découvrir cet univers et en apprendre plus sur l’univers végétal.
Certains scientifiques évoquent alors la notion de « système nerveux diffus » et d’autres vont encore plus loin en parlant de « neurobiologie des plantes » comme le stipule une étude parue dans la revue Nature en 2013. Je suis personnellement de cet avis et je précise bien que c’est ma façon de voir les choses, comme c’est un sujet de débat entre les scientifiques.
Je conclurais en disant que si les plantes ont ces capacités de ressentir et de faire la différence entre un humain et un autre, j’aime l’idée que les humains et les plantes 🍀 peuvent avoir une relation tout aussi intense qu’avec un animal. L’humain s’identifie bien plus facilement à l’animal qui fait du bruit et peut nous regarder dans les yeux, l’homme découle du singe d’un animal nous communiquons alors naturellement avec eux.
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