Les mousses, algues et lichens sont des végétaux 🍃 épiphytes, c'est à dire qu'ils poussent sur d'autres végétaux. Ils se répandent sur les rochers, les arbres 🌳de décoration et les arbres fruitiers. Sont-ils nocifs pour ces derniers ? Faut-il les retirer ?
La mousse et le lichen trop souvent perçu comme des parasites🦠, alors qu’ils n'interfèrent pas négativement sur l’arbre ou l’arbuste et ne perturbent aucunement le rôle joué par l'écorce, qui est la couche protectrice de de l'arbre
La mousse et le lichen ne pénètrent pas dans les tissus de l'arbre pour y puiser ses ressources, au contraire elles offrent une couche supplémentaire de protection car elles apparaissent lorsque qu’il y a un manque d'ensoleillement ☀️et beaucoup d’humidité💧 dans l’air.
La mousse a comme un pouvoir “d’hibernation” qui lui permet de résister lors de longues périodes de sécheresse (plusieurs semaines, mois voire des années). Ensuite dès le retour de la pluie, elle retrouve sa densité et une couleur verte assez vive.
Ils abritent de nombreuses espèces de larves ainsi que des champignons 🍄 microscopiques qui peuvent être bénéfiques tout comme porteurs de maladies, mais rien de grave pour les arbres. Ces derniers leur servent plutôt d'abri , les lichens et mousses font simplement partis de l’écosystème ♻️ de la vie des arbres…
Un choix intéressant pour lutter contre la pollution de l'air
Dans un mètre carré de mousse, on retrouve une infinité de feuilles, on parle même de plusieurs millions. La mousse est donc ultra-dense et est souvent comparée à l'efficacité de filtration de plusieurs d'arbres centenaires. Elle permet également une dégradation particules fines organiques présentes dans l’air. plus exactement elle attire de manière électro-statique les particules présentes dans l’air. Grâce à un film bactérien unique à la surface de ses feuilles, elle va biodégrader ces particules et les transformer en phytomasse.
Dans une rue agitée d’une métropole, 13 grammes de poussières fines sont émises, en moyenne par an. La mousse peut éliminer entre 13 et 22 grammes par m² de cette poussière fine par jour.
Différentes formes de mousses
Par exemple, la mousse irlandaise (que l'on appelle mousse de Mer) ou carraghénane est comme son nom l’indique récoltée sur les côtes irlandaises. Elle sera ensuite séchée au soleil, c’est pourquoi elle conserve ses belles couleurs, contrairement aux autres variétés de mousse irlandaise de couleur blanche.
Cette algue rouge est riche en nutriments, en minéraux ainsi qu’en antioxydants, comme tous les "légumes de mer". Celle-ci n’a pas de goût prononcé mais serait composés de soufre, d’iode, de brome, de béta carotène, de calcium, de fer, de magnésium, de manganèse, de phosphore, de potassium, de sélénium, de zinc, de pectine et enfin de vitamines B et C.
L’acide aminé taurine, contient du soufre, elle qui est absente de tout régime végétarien pourrait bien être contrebalancé par la mousse irlandaise.
Sa seconde particularité est qu’elle contient un agent gélifiant puissant qui se rapproche d’un émulsifiant. Celui-ci est précieux dans la préparation de mets crus tel que les desserts.
Il y a aussi le Sphagnum (la sphaigne). C’est un vrai assistant dans le jardin. La sphaigne a une structure intéressante, différente des autres mousses. Cet organisme vert n’a pas de racines ni même de rhizoïdes (formations filamenteuses d’une ou plusieurs cellules qui se fixent au substrat). Elle pousse dans des zones très humides, car elle a une capacité d’absorption exceptionnelle.
En plus des cellules dans lesquelles se produit la photosynthèse, la tige à l’extérieur et à l’intérieur contient une abondance de grandes cellules mortes, dont il ne reste que des veinules. Elles favorisent la rétention de l’eau en grande quantité. Ces cellules réservoirs ont des trous de pores. Ces dernières, aspirent et condensent la vapeur d’eau, reconstituant ainsi l’approvisionnement en humidité pour nourrir les cellules vivantes.
Leur volume peut être 20 fois le volume de la plante elle-même. Elle s’avère être une véritable éponge naturelle – c’est ainsi que le nom de cette plante est traduit du grec. Elle a aussi des propriétés bactéricides prononcées et la capacité d’augmenter l’acidité de l’environnement...