En échangeant avec de nombreuses personnes, une sensation revient régulièrement avec la période… Nous nous sentons enfermés par le rythme que l’on a repris, depuis Septembre les commerces, services, etc… Sont de nouveaux ouverts …Alors que se passe-t-il ? N’est-ce pas ce que nous voulions ?
Depuis les divers confinements, nous priorisons l’économie et je suis d’accord c’est important, l’avenir de nos entreprises et du pays est en jeu. J’ai d’ailleurs fait de même, ces dernières semaines … Et là arrive la fatigue, et non pas la fatigue physique que l’on peut palier avec un peu de vitamine, mais bien la fatigue psychologique à courir partout, chercher des solutions et des moyens de faire plus … Je ne suis pas là pour critiquer, au contraire je comprends ! Je me dis que ce que j’ai traversé a le mérite d’être partagé pour que d’autres ne fassent pas la même erreur…
J’ai alors une part de moi qui se demande, qu’est-ce qui est le plus essentiel quand il s’agit de pouvoir être soi et de pouvoir aider les autres ? Car que nous soyons employés, chefs d’entreprises ou autre, nous avons tous un métier qui offre quelque chose aux autres et la qualité de ce que nous délivrons est, pour moi, raccordée à notre état personnel.
D’ailleurs je prends l’exemple de la crise COVID, les confinements successifs ont miné notre moral en majorité, car nous avons besoin de nous sentir utile et en étant enfermés nous l’étions moins :
Je pense alors qu’il est devenu essentiel de penser à des solutions pour le bien-être à long terme de l’humain tout en respectant la nature, la covid à peut-être tout bouleversé et crée des effets "négatifs". Cependant je préfère me dire que cela a pu mettre en évidence des points que nous préférions mettre de côté jusque-là... Certains sujets ont pris beaucoup plus d'importance avec cette pandémie, nous étions sûr de « vivre une révolution à l'échelle planétaire ! » et pourtant aujourd’hui moi-même je suis retournée dans la course du rendement, j’en ai oublié de penser à moi, à mon équilibre, qui est pourtant intrinsèquement lié à la santé de mon activité professionnelle.
Est-ce que votre espace de travail ou votre domicile vous rappelle la sérénité de la nature ? Pourquoi cette question ? Parce qu’ancestralement là où nous avons évolué c’est la nature, l’habitat a commencé par une grotte, pour simplement nous protéger des prédateurs la nuit. Pourtant au XXIe siècle nous passons la majeure partir de notre temps à transiter d’un espace intérieur à un autre sans passer par l’extérieur alors qu’il est prouvé que l’air intérieur est bien plus pollué qu’à l’extérieur.
« Dans les dernières analyses d’air intérieur effectuées par Que Choisir en 2010, 100 % des locaux en contenaient, dont 78 % à plus de 10 µg/m3, une teneur inquiétante pour un composé aussi nocif. S’y ajoutent les composés organiques dits semi-volatils, qu’on trouve surtout dans les poussières et sur les meubles. »
Nous savons par contre que les plantes sont dites « dépolluantes » celles-ci captent du monoxyde de carbone, du benzène et du formaldéhyde (en quantités différentes en fonction de la plante). Les concentrations de polluants diminueraient entre 30% et 90% (étude Phytair qui s’est déroulée de 2004 à 2011 et co-financée par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) en leur présence (sur une période courte de 24H) c'est alors une bonne solution pour purifier l’air tout en apportant la couleur verte de l’apaisement et de la créativité… alors pourquoi s’en priver ?
Pour faire ressortir le fait que l’on passe 80% de notre temps enfermé, j’aime beaucoup cet extrait de « La part du colibri » de Pierre Rabhi
« l’observation des faits nous montre que l’itinéraire de vie d’un être humain dans la modernité est fait d’enfermements successifs : de la maternelle à l’université, il est enfermé-les jeunes appellent ça le « bahut » ; les femmes et les hommes en activité disent travailler dans des « boîtes », petites ou grandes ; les jeunes s’amusent en « boîte » et y vont dans leurs « caisses ». Ensuite vous avez la boîte où l’on stocke les vieux dans la dernière boîte, que je vous laisse deviner. Cela peut paraître caricatural mais révélateur d’un fait objectif. Comment ne pas voir, avec ce programme d’existence, une forme d’aliénation de la personne ? »
Nos modes de vie, nous poussent à nous concentrer sur la productivité, à la limite de l’abrutissement, pour un monde que nous ne savons plus regarder au final…. Produire pour vivre et faire vivre la population, ok mais à quel prix ?
Nous avons oubliés ce qui est bon pour nous, ce qui est réellement essentiel à notre équilibre physique, mental et physiologique…
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