Aujourd’hui j’ai envie de vous faire découvrir les 3 œuvres que j’ai vu et admiré la première fois que j’ai commencé à faire des recherches en associant le mot « design » & « végétal ». Pour que vous compreniez mieux, il faut savoir que je me suis longtemps cherchée, et même si l’écologie c’était clair pour moi la manière dont j’allais créer écologiquement l’était bien moins !
En 3e année de Licence (DNAP) nous commençons à avoir un projet personnel, qui sera la clé de voûte du diplôme… Et moi en Septembre j’étais perdue, environnement ok, mais comment ? c’est avec un projet sur la couleur ou je me suis inspirée de la nature (une fois de plus) j’ai commencé à me dire que ce que j’avais imaginé pourrait bien être utilisé pour les plantes, c'était (et ça l'est toujours) ma façon à moi de remercier la nature d’être si inspirante … J’ai tellement aimé travaillé ainsi que j’ai commencé à parler à mes professeurs de travailler le volet de l’écologie par les plantes, Oh que n’ai-je pas dis ! A ce moment-là les professeurs les plus âgés ont bien réduit mon intuition en idée ridicule :
« hé bien ma belle, a part mettre des plantes dépolluante dans les espaces je ne voie pas ce que tu vas faire ! »
Sur le moment j’ai bien été dégoûtée et c’est là que Google m’a bien rassuré en répondant à cette recherche « design végétal ».
J’ai alors découvert un univers dont je rêvais déjà depuis bien longtemps. Ces créations m’ont donc prouvé que je n’étais pas à côté de la plaque et que je pouvais tout à fait être une designer qui se spécialise dans le végétal sans pour autant devoir faire des études de paysagisme, au contraire travailler d’une manière différente et complémentaire à celle des paysagistes.
1) La recherche de Michel Blazy :
Michel Blazy est un artiste français, il a fait une école d’art à Nice, puis un post-diplôme à Marseille, avant de s’installer à Paris. Dans le département de la Seine-Saint-Denis. Michel Blazy fait l’objet de deux expositions simultanées à Versailles et Tokyo en 2006, puis il est de l’aventure ‘Sudden Impact’ au Plateau à Paris.
Sa démarche est avant tout axée sur le vivant, la transformation et le non-contrôle. En effet il exploite les capacités du vivant en travaillant avec comme pour la treizième biennale de Lyon47 avec sa collection Pull-over time qui m’a particulièrement captivée par son approche poétique.
Associant numérique et végétal, ce plasticien est pour moi très ingénieux et patient, car il a créé cette série d’œuvre unique, ce que je pensais impossible, pour moi nature et numérique ne pouvait pas faire qu’un.
Je l’interprète ainsi, pour moi sa réflexion est rattachée à la thématique environnementale devenue inhérente à notre monde moderne.
Elle semble concilier la prolifération et l’obsolescence programmée de nos technologies et accessoires actuels, soumis aux lois de la consommation, au renouvellement cyclique et perpétuel du vivant. Inutilisables (ou simplement inutilisés), les vêtements et appareils sont ici détournés de leur fonction et se retrouvent les hôtes d’une végétation variée, d’abord mise en place par l’artiste puis laissée libre de son évolution.
2) Le « Meuble – jardin » végétalisé de Patrick Nadeau et de Vincent Dupont-Rougier :
Patrick Nadeau, est le pionnier du design végétal, c’est en 1999 après les murs végétaux de Patrick Blanc et d’un voyage au Japon que ce designer décide de transformer sa pratique du design, il expérimentera ce champ de recherche avec le soutien de l’ESAD de Reims ou il est toujours professeur, je m’appuis d’ailleurs sur sa définition pour expliquer sa manière de percevoir cette pratique :
« Le design végétal s’intéresse aux problématiques liées à l’introduction du vivant dans l’environnement construit (à l’échelle de l’objet et des espaces quotidiens). Il envisage la plante comme sujet à la mesure de l’homme et cherche à mettre en place les conditions d’une coopération. Le végétal est alors regardé comme possible matériau architectural, composant pour les objets ou modèle pour le design… Les enjeux des projets sont d’ordres multiples mais les préoccupations liées aux qualités sensibles et subjectives de l’espace (plastiques, tactiles, olfactives…) sont primordiales. La démarche se nourrit des recherches actuelles issues de différents champs disciplinaires et notamment de la biologie qui après des années d’exploration du règne animal découvre l’incroyable sophistication du règne végétal (les travaux de Francis Hallé à ce sujet sont exemplaires). ».
Définition du design végétal prise sur le site internet de Patrick Nadeau
Ce meuble jardin est donc le fruit d’une recherche en binôme, pour moi c’est l’exemple parfais de l’agriculture urbaine, modulable et adaptable pour que la nature puisse retrouver sa place dans notre monde.
3) l' Arbre de vie : baobab en bambou majestueux de l’agence Jardin de Babylone :
Le Jardin de Babylone est entreprise de paysagiste à Paris propose ses services autour du végétal
Amaury Gallon et son équipe conçoivent vos murs végétaux et mettent également à disposition leurs services d’entretien, de maintenance ainsi que l’aménagement d’espaces. De plus, ils vous invitent à être créatif à travers le design végétal et la conception végétale.
C'est pour moi une démonstration de l’utilisation des matériaux naturel et la manière dont du Bambou peut finalement prendre des allures organique. Autre élément cette installation est éphémère rempli de symboliques poétique :
« Ce baobab en bambou représente toute une symbolique africaine : « esprit de la forêt », « arbre magique, » « l’arbre de la vie », « l’arbre pharmacien ». Le baobab est lourd de sens, arbre sacralisé ; celui-ci n’est pas coupé par les africains qui voit en lui un bienfaiteur tant au sens utilitaire (médecine, consommation de fruit, réservoir d’eau) qu’au sens idéologique. Ici, cette pièce inédite représente l’esprit de la forêt un arbre de vie au cœur de la nature amazonienne. Pour cette scénographie, Jardins de Babylone a imaginé un espace imprévu et étonnant autour du bambou. Un jardin conçu comme une oasis naturelle pour un milieu à forte densité urbaine. Contraint au béton, à la pollution et au bruit incessant de la ville. Il était également primordial de créer un lieu de tranquillité et d’étonnement. Qui n’a pas rêvé d’un havre de paix au sortir d’une journée harassante ! »
Description du projet par le Jardin de Babylone.
Voilà pour ce partage, ceux qui le souhaitent peuvent s'exprimer en me contactant ici :) au plaisir de confronter nos avis !
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